Particuliers

Les perles
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Un peu d'histoire

L’huître à lèvres noires (pinctada margaritifera) est, depuis les années 1960, soumise à un processus d'élevage remplacant le prélèvement dans les milileux naturels. Des techniques nouvelles ont depuis permis de maîtriser le cycle de sa production et d’augmenter significativement les volumes produits.

Un peu de technique

La perle de culture de Tahiti est une perle de couleur naturelle provenant de la greffe et de l’élevage en milieu naturel. Elle ne doit avoir subi  aucun traitement particulier.

La perle de Tahiti est composée de nombreuses couches de nacre concentriques déposées les unes sur les autres autour du nucleus. Elle est le produit brut du processus de bio minéralisation des cellules provenant d’un greffon autour d’un nucleus. Ce support aux caractéristiques spécifiques est inséré par l’homme dans la poche perlière (gonade) de l’huître perlière Pinctada margaritifera variété cumingii. Il permet au greffon de développer un sac perlier à l’origine du processus de bio minéralisation de la couche de nacre. 

Les perles de culture de Tahiti ne peuvent subir le moindre traitement visant à modifier leur aspect :

– Décoloration artificielle ;
– Dépôt d’un enduit quelconque ;
– Technique dite « peeling » permettant le retrait de couches de nacre ;
– Traitement par irradiation, laser colorant, remplissage …ou par toute autre méthode permettant de modifier leur apparence, leur couleur ou leur pureté.

Le keshi de Tahiti ou perle de culture de Tahiti sans noyau, est une concrétion perlière sécrétée par un greffon (morceau d’épithélium du manteau d’une espèce d’huître perlière originaire de Polynésie française) au sein d’une huître perlière porteuse de l'espèce Pinctada margaritifera.

Une filière au service de la qualité

Les producteurs doivent obligatoirement déposer au service de la perliculture en charge du contrôle les perles issues de leur élevage classées en lot. Les lots de perles de culture acceptés au contrôle sont pesés et comptés. Un récépissé est remis au dépositaire lors de la restitution des perles.

Les détaillants bijoutiers doivent acheter uniquement des perles de culture ayant fait l’objet d’un contrôle de qualité. En effet, le contrôle après production est obligatoire avant toute commercialisation. Ce contrôle donne lieu à un enregistrement de la production présentée. Seules les perles dûment enregistrées au cours de ce contrôle sont autorisées à la vente.

La lettre A est utilisée pour désigner les plus belles perles de Tahiti, dotées d’un lustre magnifique et avec un maximum de 10 % de défaut à leur surface. Pour la catégorie C, la surface des perles de culture est lisse à 40 % et conserve un lustre d'une qualité moyenne.

Si vous achetez des perles en dehors du circuit légal qui regroupe les professionnels titulaires d’une carte professionnelle, vous ne disposez d’aucune garantie sur la qualité des perles acquises. La valeur d’une perle peut varier de façon considérable en fonction de critères (forme, surface, lustre et nacre) que seul un spécialiste peut juger.

Vous souhaitez ramener une perle de Tahiti à l’issue de votre voyage

Contrairement aux professionnels qui doivent acquitter un droit spécifique sur les perles exportées, les particuliers ne sont pas soumis à un tel droit si la quantité exportée est inférieure à 50 perles. À votre arrivée à destination, il vous appartient de conserver avec vous les factures d’achat et de déclarer spontanément l’ensemble de vos marchandises auprès des services douaniers.

La Direction des ressources marines

Le Service de la perliculture, des professionnels à votre écoute

Direction des Ressources Marines (DRM)
Service de la perliculture
Fare Ute – Immeuble Le caill – 2ème étage
BP 20 – 98 713 Papeete, Tahiti, Polynésie Française

Téléphone : 40 50 25 50
Courriel : drm@drm.gov.pf

Horaires d’ouverture :
Lundi à jeudi : de 7 h 30 à 15 h 30
Vendredi : de 7 h 30 à 14 h 30